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Chapitre 1 - partie 4

le 23 mai 2018 à 19h00

Brian venait de New York avec de l'équipement de forage -il a été amarré à l'arrière de l'avion à côté d'un sac en tissu. Il l'avait appelé un pack de survie, qui contenait des fournitures d'urgence au cas où ils devraient faire un atterrissage d'urgence- qui devait être spécialement fait dans la ville, dans un avion de brousse avec le pilote nommé Jim ou Jake ou quelque chose du style, qui s'était avéré être un bon gars, et qui l’avait laissé voler. 

Sauf pour l'odeur. Maintenant, il y avait une odeur constante, et Brian a jeté un autre regard sur le pilote, il se frotte encore l'épaule et descend le bras maintenant, le laissant inerte, et ne retenant plus ses flatulences. Probablement quelque chose qu'il a mangé, pensa Brian. 

Sa mère l'avait conduit de la ville jusqu’à l'avion à Hampton où il était venu chercher l’équipement de forage. Un trajet silencieux, un long trajet pesant. Deux heures et demie dans la voiture, en regardant par la fenêtre, tout comme maintenant par le hublot. Une fois, après une heure, quand ils étaient hors de la ville, elle se tourna vers lui. 

"Écoute, on peut pas parler de ça ? On ne peut pas en discuter ? Peux-tu me dire ce qui te dérange ?

Et voilà encore des mots. Divorce. Divisé. Le secret. Comment lui dire qu’il savait ? Alors il n’avait rien dit, il secouait la tête et continuait à regarder sans voir la campagne, et sa mère se reconcentra sur sa conduite. Elle ne rompit le silence qu’a l’approche Hampton. 

Elle a atteint le dos du siège et a soulevé un sac en papier. "J'ai quelque chose pour toi, pour le voyage". 

Brian a pris le sac et l’a ouvert. A l'intérieur il y avait une hachette, le genre avec une poignée en acier et recouvert de caoutchouc. L’extrémité était enveloppée dans un solide étui de cuir comprenant une boucle de ceinture rivetée de laiton. 

"Attache-la à ta ceinture". Lui dit sa mère sans le regarder. Il y avait des camions fermiers sur la route et elle a dû se faufiler à travers eux et regarder la circulation. "L'homme au magasin m’a dit que tu peux t’en servir. Tu sais, dans les bois avec ton père". 

Papa, pensa-t-il. Pas "mon père". Mon papa. "Merci, c'est vraiment bien". Mais les mots sonnaient creux, même pour Brian.

Commentaires

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le 05 septembre 2018 à 19h38

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